Lorsque l’on parle de Carême en Martinique, on sait tout de suite ce dont il s’agit aux quatre coins de l’île. Le mot Carême revêt deux définitions avec lesquelles nous sommes familiers. Découvrons ensemble ce qui se cache derrière le Carême en Martinique !

Le Carême ou saison de la foi et de la médiation

Lorsque l’on évoque le Carême, on pense avant tout aux 40 jours précédant les fêtes pascales en martinique.

Cette période de jeûne et d’abstinence fait à la fois référence aux 40 jours de jeûne de Moïse sur le Mont Sinaï, et aux 40 jours de tentation du Christ dans le désert. Elle débute le Mercredi des Cendres, une fois le carnaval de martinique terminé, où les croyants reçoivent des cendres sur le front en signe de pénitence. Le Carême prend fin le lundi de Pâques.

Lorsque cette période est observée, les fidèles se privent de certaines nourritures, comme la viande, et participent à des prières, des processions et des célébrations dans les églises de l’île, et s’abstiennent de faire la fête.
Les gérants de lieux festifs en profitent souvent pour opérer des travaux de rénovation, puisque les gros événements se font plus discrets.

Pendant le Carême, les Martiniquais font également preuve de solidarité envers les plus démunis de l’île. De nombreuses associations organisent des actions de charité pour venir en aide aux personnes dans le besoin. C’est également une période de réflexion pour se recentrer sur soi.
C’est un moment de recueillement pour les croyants, qui cherchent à se rapprocher de Dieu et à renouveler leur foi.

Es ou té sav sa ?

Antan lontan, le Carême était synonyme de privation : interdiction de danser, de se marier, de faire la fête ou d’écouter de la musique ! On ne consommait pas de viande le vendredi et il fallait faire pénitence.

MONUMENT CATHEDRALE SAINT-LOUIS