L’Observatoire du Morne des Cadets est situé sur les hauteurs de la Martinique. Surplombant Saint-Pierre, il est niché au pied de la Montagne Pelée. Inauguré le 18 juin 1851, l’observatoire a été construit par un physicien et astronome français, Léon Foucault, passionné par l’étude du magnétisme terrestre.
À quoi sert l’Observatoire du Morne des Cadets Martinique ?
Inscrit au titre des monuments historiques, l’observatoire porte le nom de l’officier de la marine française et astronome Pierre-Maurice-Yves-Marie Morne des Cadets de Gassicourt.
Il a été créé pour mieux afin de permettre aux scientifiques de mieux comprendre l’environnement et la sismologie de la Martinique et de l’arc antillais, et plus spécifiquement pour mesurer l’activité sismique de la Montagne Pelée.
L’observatoire est abandonné depuis 1902, date à laquelle il fut très lourdement endommagé par l’éruption de la montagne Pelée qui fit plus de 30 000 morts, dont tous les habitants de Saint-Pierre, autrefois appelé le Petit Paris des Antilles. Il est déménagé dans un nouveau bâtiment en 2019, à deux kilomètres en contrebas de l’ancien observatoire.
Il porte désormais le nom d’Observatoire Volcanologique et Sismologique de la Martinique. Il surveille non seulement le volcan, mais s’occupe également d’observer la sismicité des sols martiniquais et le risque de tsunamis.
Le sismographe monumental de près de 20 tonnes est toujours en place et en état de fonctionnement.
L’architecture de l’ancien Observatoire du Morne des Cadets
L’édifice est représentatif de l’architecture coloniale française. Il est l’une des deux premières constructions en béton sur l’île, avec l’église du Prêcheur.
Le bâtiment principal de plan rectangulaire, comprend :
• un sous-sol, • un rez-de-chaussée, • un étage, • deux étages de combles qui forment la tour de l’édifice.
À l’intérieur, on retrouve un grand hall central, sur double hauteur qui distribue un secrétariat, une salle informatique et une salle de conférences au rez-de-chaussée.
On retrouve à l’étage des bureaux et des chambres. Deux portes symétriques donnent accès à deux petites terrasses. L’une d’elles mène à l’ancienne salle d’observation qui donne accès à une tour de deux niveaux par une échelle.
Le second corps de bâtiment de plan circulaire, renferme le sismographe monumental Quervin-Picard de 20 tonnes. Il se compose de deux niveaux semi-enterrés et est relié au premier corps par une galerie souterraine.
Comment accédez à l’Observatoire du Morne des Cadets
Pour accéder à ce site, partant de Fort-de-France, rejoignez la A1 puis la D41 pour prendre la sortie direction Balata (N3). La route de Balata vous entraînera dans les hauteurs de la Martinique avec de nombreux virages.
Après une demi-heure de route jusqu’à l’aire d’accueil de l’Alma, continuez sur la route de la Trace (toujours la N3) en direction du Morne-Rouge, jusqu’à l’intersection avec la route D1, où vous allez tourner sur la gauche vers la commune de Fonds-Saint-Denis.
Descendez la route pour atteindre l’église du bourg de la commune de Fonds-Saint-Denis, facilement reconnaissable.
À partir de ce point, continuez tout droit et prenez sur votre gauche, un panneau directionnel vous indiquera le Morne des Cadets.
Que faire à proximité de l’Observatoire du Morne des Cadets ?
Reliée à Fort-de-France et à Saint-Pierre par la route de la Trace, la commune de Fonds Saint-Denis recèle de nombreux atouts : randonnées, bains en rivière avec la cascade de l’Alma, la Cascade du Saut du Gendarme ou encore la randonnée de la Trace des Jésuites et son “trou d’eau”.
Il est possible d’opter pour des randonnées hors des sentiers battus pour rejoindre les sommets environnants comme le Col Yang Ting, le Chemin de Croix ou encore la collectivité du Morne-Vert par la trace de Clapet – Fonds Saint-Denis.
Enfin, ne manquez pas le panorama imprenable depuis le Morne des Cadets sur la montagne Pelée et les pitons du Carbet.
S’ensuit une longue montée vers l’observatoire.
Une fois sur place, un petit parking est accessible pour vous garer devant l’entrée.
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