Plages de rêve, paysages paradisiaques, culture riche, sur le papier la Martinique possède tous les atouts pour devenir la destination rêvée des nomades digitaux. Airlocal fait le point sur ce phénomène, ainsi que sur les atouts dont dispose la Martinique pour attirer ce nouveau tourisme d’affaires.

Digital nomades qu’est ce que c’est ?
Commençons par définir le terme. Le nomadisme digital est avant tout une promesse : pouvoir travailler, où on veut, quand on veut. C’est un style de vie. D’ailleurs, les nomades digitaux ne se privent pas de nous le rappeler en postant photos, vidéos, articles depuis des contrées aussi lointaines que paradisiaques. Comme pour nous rappeler à quel point ils mènent la “belle vie”, et à contrario comme la nôtre manque cruellement de relief.Typiquement, n’importe quel employé de bureau empêtré dans la grisaille parisienne rêverait de l’imiter. Les nomades digitaux, “digitals nomads”, sont une espèce apparue avec l’avènement d’Internet et donc de la vague de dématérialisation qui en a découlé. Par définition, un “digital nomad” est un individu qui voyage à travers le monde tout en travaillant sur son ordinateur avec une simple connexion wi-fi, soit à son compte, soit pour une entreprise. C’est donc une nouvelle façon de penser le travail, rendue possible par les évolutions technologiques dans le domaine du numérique. Tout ce dont a besoin un nomade digital, c’est de son ordinateur et d’une bonne connexion Internet. Adieu bureau, transports en commun bondés, et discussions autour de la machine à café sur le programme tv de la veille. Ce qui paraissait complètement surréaliste hier est maintenant devenu banal avec l’ère du Covid, qui impose de nouvelles normes telles que le télétravail ou la distanciation sociale.
Le télétravail est-il la nouvelle tendance post covid ? 74 % des français pourraient adopter le télétravail s’ils en avaient la possibilité. Autant de nomades digitaux qui s’ignorent ?

Digital nomades qui sont-ils ?
Ce qui nous amène à la question, “mais qui sont ces nomades digitaux ?”. Forcément, ils sont plutôt jeunes, mais pas uniquement, ils travaillent dans la Tech, dans le Web où tout autre secteur “dématérialisable”. Selon les études réalisées sur le sujet, les nomades digitaux sont généralement des hommes âgés en moyenne de 35 ans. La plupart sont des chefs d’entreprise, ou bien des entrepreneurs. Ils travaillent généralement dans l’informatique ou la communication.
Ils ont leur site rien que pour eux, nomadlist.com où les destinations sont notées selon différents critères comme la qualité de la connexion Internet, ou le coût de la vie. Ainsi les nomades digitaux peuvent facilement rebondir entre les différentes destinations qu’ils jugent accueillantes.
Les destinations préférées des digitals nomads
Les nomades digitaux se tournent très majoritairement vers l’Europe ou l’Asie. Mais de nombreux pays essayent de les attirer avec des avantages fiscaux et des facilités de résidence. En Europe, l’Estonie fait figure de pionnier avec une “E-Résidence” qui propose de nombreux avantages aux travailleurs du numérique et chefs d’entreprise voulant s’y installer.
Portugal : le gouvernement a décidé de mettre le paquet pour attirer les nomades digitaux. La connexion internet est excellente, le climat est doux et les taxes sont inexistantes. Zéro taxes sur les revenus provenant de l’étranger et 0% de taxes sur les cryptos. Lisbonne est une des villes les plus populaires auprès des nomades digitaux, les loyers sont 63 % moins chers que la moyenne européenne.
Costa Rica : Le Costa Rica vient d’adopter une loi pour attirer les travailleurs étrangers. Pas d’impôts sur les revenus provenant de l’étranger, un accès aux services bancaires locaux. Mais même avant cela, le Costa Rica figurait déjà parmi les destinations les plus prisées par les ND.
Malte : l’île a lancé son Nomad Residence Permit qui permet à un visiteur de garder son emploi exercé dans un autre pays tout en vivant à Malte pour un an renouvelable.
Espagne : le gouvernement espagnol est en train de préparer son visa de nomade digital qui permettra aux visiteurs de rester douze mois, extensible à 24 mois.