En cette Journée Mondiale de la Propriété Intellectuelle, nous nous sommes concentrés sur la musique, et principalement l’impact des téléchargements gratuits/payants sur la vie d’un artiste.
Vaut-il mieux acheter un album que le streamer ? Est-il préférable de collectionner des albums physiques que digitaux ? Les modes de consommation ont-ils changé depuis l’univers de la cassette ? Specta nous est venu en aide sur le sujet. Martinique Airlocal vous souhaite une bonne lecture.
SPECTA s’exprime sur sa passion, la musique
Aujourd’hui, nous avons avec nous @spectasayso.
Bonjour SPECTA et merci d’avoir accepté notre invitation. Avant d’entamer le sujet principal, nous souhaitons mettre en avant l’homme aux multi facettes : homme de musique, youtuber, influenceur, provocateur – #akaLePréfet – et mako puissance mille dans l’univers musical – #akaOGMako.
– Qui est SPECTA ?
– Specta c’est avant tout un passionné de musique dite urbaine depuis une quinzaine d’années. Qui a commencé par en faire pendant environ 10 ans puis qui est passé du côté média depuis 5 ans via YouTube et maintenant plusieurs formats entre télévision, Internet et parfois radio.
– Depuis ton plus jeune âge, tu as été bercé par la musique, tu participais à des shows et spectacles dans des lieux publics mais aussi en underground… comment l’univers de la musique est-il entré dans ta vie ?
– La musique est entrée dans ma vie comme un peu tout le monde, il y avait beaucoup de reggae dans mon foyer durant ma jeunesse, puis le Dancehall local est arrivé petit à petit autour de moi et via Internet j’ai vraiment pu approfondir et chercher moi-même les morceaux qui me plaisaient.
– À ce qu’il paraît, ton sujet de mémoire de Master portait également sur la musique. Peux-tu nous en dire plus ?
– Durant mon Master, il fallait rédiger un mémoire d’environ une soixantaine de pages si je me souviens bien. Le problème est que je suis incapable d’écrire autant sur un sujet qui ne m’intéresse pas. Du coup, j’ai lié le Dancehall à la science de l’Information et de la Communication (intitulé de mon Master). Au final, le sujet était le suivant : « Le Dancehall dans les médias de masses aux Antilles » et j’ai eu 15 si je me souviens bien !
– Jusqu’à aujourd’hui, tu arrives à allier vie professionnelle et vie musicale. Community Manager, Youtuber, Influenceur, Présentateur d’émission TV, Créateur de challenges musicaux sur la toile… la musique n’est jamais bien loin. Tu arrives toujours à trouver de nouvelles idées et de nouveaux formats pour le plus grand bonheur de ta communauté et pour le plus grand malheur de tes haterz 😎. D’où te viennent les inspirations ?
– Mes inspirations, pour mes différents formats, me viennent souvent des formats que je consomme moi-même sur le web, que ce soit en Amérique ou dans l’hexagone. En effet, le côté « média » dans la musique urbaine était extrêmement délaissé et le public n’avait donc pas d’endroit où échanger ou encore s’informer sur le sujet. Via ma chaîne YouTube, mon compte Instagram ou encore mon émission TV, j’essaie de combler ce manque.
– J’aime beaucoup ta personnalité car tu n’attends pas l’avis des autres pour vivre à fond ta passion, pour faire ce qui te plait et tu as toujours une réponse à apporter, même aux haterz qui te suivent de très près. Quels conseils pourrais-tu donner aux personnes qui ne vivent qu’à travers les autres ?
– J’ai vu une citation récemment sur le sujet du « vivre à travers les autres ». En gros, ça donnait : si tu vis ta vie selon les opinions d’autrui, elle ne t’appartient pas vraiment. Je trouve ça totalement réel. 99% du temps, quand je fais quelque chose qui fonctionne au final, il y a beaucoup de critiques au début car c’est dans la nature humaine. Sauf que si on se base sur les critiques, on ne fait jamais rien. Donc il faut d’abord faire ce dont on a envie, même en écoutant les conseils. L’important, c’est d’abord d’agir par plaisir.