La filière banane en Martinique rencontre depuis quelques années déjà de nombreux problèmes. Ce secteur emploie des milliers de salariés et subit la plus grosse crise de son existence. Ils considèrent que des démarches doivent être entreprises de la part de l’État afin que survive cette filière en grand danger !
Une forte augmentation des coûts qui inquiète
Ce sont surtout les petits producteurs qui sont touchés, certains sont même au bord de la faillite. Ils réclament une aide financière et une prise en charge pérenne et rapide de la part de l’État afin de pouvoir enfin sortir la tête de l’eau et travailler dans de meilleures conditions ! En effet, les coûts d’entretien des champs, envahis par les champignons, et de production ont fortement augmenté ces dernières années, et l’inflation n’arrange pas les choses !
Afin de se faire entendre, ils n’ont pas hésité, ce mercredi 8 novembre, à entrer en contact avec les représentants en Martinique de l’État via la DAAF (la direction de l’agriculture, de l’alimentation et des forêts). Une opération qui n’a pas eu le succès escompté.

En 31 ans, rien n’a vraiment changé chez les planteurs de bananes
31 ans plus tôt, ces mêmes planteurs avaient paralysé l’activité économique du pays et même bloqué le port ! Situation qu’ils n’ont pas souhaité reconduire, pour ne pas pénaliser la population. Cependant, le mouvement est amené à se durcir si des solutions ne sont pas trouvées au plus vite. En 4 heures d’entretien, des promesses ont été faites mais rien de concret. Les manifestants ont donc promis des restrictions plus strictes et des conséquences plus étendues si aucune mesure concrète n’est trouvée avant le vendredi 10 novembre. À partir de là, il faudra sans doute s’attendre à des mesures qui toucheront certainement la population et l’économie du pays.
Dans un élan de solidarité, les planteurs ont été rejoints dans leur combat par la Fédération Départementale des Syndicats des Exploitants Agricoles (la FDSEA).
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