Dans la charmante commune de Saint-Pierre, non loin des ruines de l’ancienne ville et du mémorial de l’éruption de 1902, se trouve la Cathédrale Notre-Dame de l’Assomption, anciennement nommée église du Mouillage.
L’architecture de la cathédrale Notre Dame de l’Assomption de Saint-Pierre ?
Située à l’angle de la rue Victor Hugo et de la rue Dupuy dans le très populaire quartier du Mouillage où amarraient les bateaux, la cathédrale est un lieu à absolument visiter lors de votre passage dans le nord de l’île. Vous pourrez vous y recueillir et y découvrir son histoire passionnante à travers les siècles.
Ce magnifique édifice est en béton armé. De l’extérieur, c’est une belle bâtisse de deux étages encerclés par deux tours, qui elles, sont sur trois niveaux.
Cette église est la réunion de deux époques différentes. En effet, le niveau inférieur de sa façade correspond aux élévations qui ont été sauvegardées de l’ancienne cathédrale du nom de Notre-
Dame-du-Bon-Port.
Tandis que son niveau supérieur date des reconstructions de 1923 avec ses trois splendides baies de vitraux qui sont placées de part et d’autre. Il faut vraiment le voir de ses propres yeux pour en apprécier toute la beauté !
À l’intérieur, on retrouve au niveau inférieur, deux statues colorées, adossées à de grands piliers représentant Sainte-Thérèse de l’Enfant Jésus ainsi que Saint-Pierre tenant dans ses mains, les clés du paradis.
Digne d’un tableau de maître !
Pour la petite histoire, trois caveaux sont présents sous le maître-autel : les évêques, Monseigneur Portez et Monseigneur Tanoux y reposent depuis respectivement, 1860 et 1899. Le troisième caveau est vide depuis la fin du XIXe siècle, car Monseigneur Le Herpeur, décédé en 1858, a été transféré à la Cathédrale Saint-Louis de Fort-de-France.
Quant aux vitraux qui ornent dorénavant le lieu, ils n’étaient pas présents à la base, ni même durant la reconstruction. Installés à l’occasion du centenaire de l’éruption de la Montagne Pelée, ils remplacent, depuis 2006, de simples verrières colorées. Ils sont ont été réalisés par les ateliers Simon Marcq à Reims, d’après une œuvre de Victor Anicet, célèbre plasticien Martiniquais.
Ces vitraux ont pour thème principal la Résurrection du Christ.
